. L'équitation de légèreté .

A la recherche de la 2° manière de Baucher

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 Élévation de l'encolure

 

 

 

  Ces dessins formels sont une reconstitution à partir d'un tableau comprenant des dessins similaires dont un signé de Beudant

 

 

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 Règles à observer :

 

* C'est en place ou au pas seulement qu'on peut rendre très vite le cheval léger de la bouche et des hanches,

 qu'on peut détruire promptement toutes les résistances.

 

* La main doit agir seule sans attendre l'action des jambes, ...

* Quand ... la main est assez insinuante pour amener le relâchement des muscles de la tête,

les autres muscles se relâchent aussi, parce que l'animal prend confiance et se livre.

                                                                                                                     EHE - Beudant  p. 43
 
 

 Toutes les fois que dans le dressage l'équilibre se perd, que des résistances sérieuses se produisent,

il faut décomposer la force et le mouvement.

Pour cela, le cavalier laisse son cheval dans l'inaction jusqu'à ce que l'équilibre soit rétabli, ...

                                                                   EHE - Beudant  p. 26

 

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COMMENT ON DOIT ÉLEVER L' ENCOLURE :

 

 

C'est sur le poids qu'on agit en demandant cette élévation ;

mais il faut qu'en le reportant en arrière, la force qui donne le mouvement ne soit aucunement diminuée;

il faut par contre, en donnant l'action, en produisant la force qui pousse,

que cette même force n'entraîne dans le sens du mouvement que la petite quantité de poids nécessaire au mouvement,

et que l'équilibre n'en soit pas altéré, c'est à dire que les translations du poids demeurent également faciles dans tous les sens, après comme avant le mouvement obtenu.

 

Quand un cheval a une forte tendance à affaisser son encolure,

on doit tenir les poignets très hauts, au-dessus des oreilles, s'il est nécessaire,

jusqu'à ce que la mâchoire ait cédé moelleusement dans cette position.

On rend alors, mais on reprend, dès que la tête s'abaisse,

en ayant constamment les mains très élevées pour empêcher l'animal de s'enterrer.

Il faut avec un pareil cheval rester très longtemps sur le travail en place et aux allures raccourcies,

et ne prendre les rênes de bride que quand on a obtenu une élévation constante et très facile sur le filet.

 

Une fois le poids en équilibre, une fois l'encolure élevée et soutenue, on détruit les résistances de forces quand il y a lieu ;

 et alors la tête liante, abandonnée à elle-même, se place à sa position la plus commode.

 

                                                                    DMCS - Kerbrech  p. 92

 

 

 

Position d'extérieur

 

Cheval sur la pente, position naturelle,

sauf rares exceptions.

 

    

 

 

Cette  position élevée de l'encolure, obtenue par une force

de bas en haut, prévient l'acculement en reportant

en arrière le poids dans la limite du mouvement rétrograde.

                                          ME - Baucher  p. 204

 

L'élévation verticale du bout du nez, sans effet de rênes en arrière, viendra toujours à bout des résistances. 

                                             BEE - Boisgilbert  p. 42

     

 

 

   
 
    " Si le cheval bourre sur la main, le cavalier, par l'élévation verticale d'une rêne, lui décontracte la mâchoire.
                                                BEE - Boisgilbert  p. 35
 
      " ... les résistances de l'encolure qui doivent rester entières et même être provoquées pour être vaincues par un relèvement favorable au port de la tête; ... " 
                                                BEE - Boisgilbert  p. 28
 
    " La fatigue des contractions nouvelles imposées à certains muscles disparait, ... "
                                                  BEE - Boisgilbert  p. 36 
 

      

  

« Donner toute l’élévation dont

l’encolure et la tête du cheval

sont susceptibles, en agissant

avec les poignets

de bas en haut.

   Il ne faut pas s’effrayer de la

position horizontale que prend

forcément la tête. C’est alors

qu’il faut décontracter la

mâchoire, dont la moelleuse

mobilité permet au cheval

de se ramener de lui-même.

Ce moyen, indirect en apparence, est le seul qui

donne la grâce et une

légèreté constante dans

tous les mouvements du

cheval. » 
ME - Baucher p.184

        

    

... je l'ai entrepris en filet, les mains hautes très hautes, sans me préoccuper de l'angle tête encolure et ne m'attachant qu'à la décontraction de la mâchoire.

 

Extraits du capitaine Lavergne au  capitaine Bouhet

                                          EHE - 1948 - Beudant  p.

 
 
 ... l'élévation du bout du nez
jusqu'à la mobilité de la mâchoire
ayant toujours pour résultat de calmer le cheval
                                          BEE - Boisgilbert  p. 34 

 

 

 

 Ce n'est qu'après avoir fait tout le préparer la tête haute, qu'on permet au cheval de tomber dans le ramener (très important).

                                        NE - Bouhet   p. 26.

 

 

 

Puis c'est là que tout se passe : En place :

 

lui relever, sans effet d'avant en arrière et à hauteur des oreilles, le bout du nez ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Avec une encolure longue,

la position verticale se prend

aisément, mais avec une

encolure courte, si l'on veut

que la tête reste haute,

elle se rapproche moins et

plus difficilement de la verticale.

 

    Or, il ne faut pas laisser le

cheval s'enterrer et baisser

l'encolure pour placer

la tête verticalement car,

plus l'encolure est basse,

plus la tête est loin en avant

du corps, moins il est possible d'obtenir l'équilibre et

d'asseoir le cheval

afin de lui faire exécuter

des mouvements brillants.

 

Ne jamais essayer

de placer la tête avant

d'avoir obtenu la légèreté.

 

              MSJ - Beudant  p. 36

 

 

Mabrouk - 1916

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... qui retombe ensuite à sa position normale.

                                  BEE - Boisgilbert  p. 34

 

 

 Le ramener est la "conséquence" de la mobilité de la mâchoire.

Le ramener se demande en place d'abord sans jambes avec la main seule. Sur les rênes ½ tendues on exige davantage les flexions de mâchoire et on laisse la tête retomber, mais la tête seule, en prenant grand soin que la base de l'encolure reste verticale. La nuque doit toujours demeurer le point le plus haut de l'encolure

 

Observations : La plus grave erreur, dans la recherche du ramener, c'est de vouloir emmener la tête à soi pour la placer. La tête doit retomber d’elle-même. Quand l'encolure demeure très haute, qu’il n’y a aucun poids sur l'avant-main, le cheval ne demande qu'à laisser retomber la tête. On lui permet de le faire "progressivement", au fur et à mesure du liant et de la décontraction de la bouche. Plus que jamais dans ce travail rênes ½  tendues. Aucune tension. Le ramener obtenu à l'arrêt, on répète le préparer dans cette nouvelle position.

                                       NE - Bouhet   p. 26 et 28

 

 

 

l'emploi du filet, du simple bridon, par la main très haute et fixe  donne l'élévation maxima de l'encolure

et la légèreté ; alors seulement, on laisse la tête se placer à la position la plus commode,

 verticale ou à près.

                                       DCS - Beudant  p. 64 

 

Le ramener ... obtenu délicatement par le liant et le moelleux de la mâchoire influencée par la main seule ... dans lequel l'encolure se grandit véritablement pour arriver à laisser baisser le nez sans baisser la nuque, en maintenant l'élévation maxima de l'encolure, comme ... chez le cheval dans son écurie qui s'étire après le repos, en se levant.

                                   SE - Beudant  p. 52 - 53 

 

De plus , dans ce même temps :

 

Lorsque la légèreté a été obtenue avec une rêne isolée,

il faut arriver aux effets d'appui de rênes sur l'encolure,

pour redresser, lorsqu'un cheval est --- ce qui arrive souvent --- ployé naturellement d'un côté.

Cet effet de rêne isolée, qui a pour but de préparer au tourner par l'appui sur l'encolure, a aussi pour conséquence de rapprocher la tête de la verticale.

Il conduit au ramener et doit être pour cette raison

pratiqué, répété, soigné tout particulièrement.

Il va sans dire que les actions de rênes dont il est question ici demandent du tact et de la délicatesse.

 

Or, lorsque la légèreté est obtenue par les rênes isolées

et tenues courtes, elle a, comme nous l'avons dit,

pour conséquences le ramener de la tête

et l'engagement des membres postérieurs.

                          DCD - Kerbrech  p. 163, 171 et 172  imbriquées

 

 

 

Et en marche :

 

... loin de monter sur la main pour lui échapper, il conserve cet engagement dû uniquement au soutien de l'encolure.

 

Extraits du capitaine Lavergne au  capitaine Bouhet

                                                     EHE - 1948 - Beudant  p. 122

 

 

Et c'est :

 

Alors, si le dressage est réussi, l'animal vient

--- en tirant sa voiture ---  donner dans la main, chercher

lui-même sa légèreté en mobilisant plus ou moins

sa mâchoire, en raison du train, dès qu'il rencontre le mors.

 

                           DCD - Kerbrech  p. 173

 

 

    

 

Mabrouk - 1916

 

Vallerine - 1926

Tant que Vallerine ne sera pas tout à fait confirmée dans le port de parade de l'encolure, exerce-la souvent ainsi ...( ...arrêter - élever la main - demander la légèreté, l'encolure haute - placer la tête au degré voulu de verticalité - descente de main - baisser la main -

Début : reprendre la tête si elle bouge, légèreté. )

 

... et tu arriveras sûrement à obtenir à volonté le renversement vers l'arrière, de la partie supérieure de l'encolure, la tête restant verticale.

Seulement après avoir obtenu la vraie position avec la main fixe, il faudra laisser couler les rênes, baisser la main et avoir Vallerine légère et mâchant son mors sur une descente de main, non sur un point fixe. ( Important )

SE - Beudant  p. 63

VA - Beudant  p. 80 - 81

 

 

" Mais cela est école pour Princes. "

P.F.E.  VA - Beudant  p. 37

 

 

 

 

 

 

 

 

ME - Baucher  : Méthode d'Equitation

DRE - Baucher  : Dictionnaire Raisonné d'Equitation

DMCS - Kerbrech  : Dressage Méthodique du Cheval de Selle

DCD - Kerbrech : Dressage du Cheval de Dehors

EHE - Beudant  : Extérieur et Haute Ecole

EHE - 1948 - Beudant  : Extérieur et Haute Ecole

SE - Beudant  : Souvenirs Equestres

MSJ - Beudant   : Main Sans Jambes
DCS - Beudant   : Dressage du Cheval de Selle
VA - Beudant   : Vallerine
OC - L'Hotte  : Un Officier de Cavalerie
QE - L'Hotte  : Questions Equestres
BEE - Boisgilbert : Baucher et l'Equitation d"Extérieur
NE - Bouhet : Notes sur l'Equitation
RE Bacharach : Réponses Equestres
PEP - Decarpentry : Piaffer Et Passage
BSE - Decarpentry : Baucher et Son Ecole
ETF - Bragance (de) ; L'Equitation de Tradition Française
PDE - Fillis : Principe de Dressage et d'Equitation
BCI - Racinet : Baucher, Cet Incompris
 

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