En place, élever l'encolure le plus possible, recherche de quelque apparence de légèreté Travail à la cravache : marche en avant sur la cravache, reculer
Revenir à la marche en avant et au reculer
Pas de côté
Pirouettes renversées et ordinaires
Arriver à demander tout ce premier travail à la simple indication du geste (perfection)
Commencements de rassembler par la chambrière puis par la cravache sur les pistes
Rassembler au milieu du manège par la cravache
................................................
* En place : élever l'encolure le plus possible.
Le cavalier se place devant le cheval, prend près du mors une rêne de filet dans chaque main et élève la tête du cheval le plus possible en donnant aux bras toute leur extension.
Recherche de quelque apparence de légèreté.
Laisser le cheval le plus libre possible.
* Marche en avant sur la cravache
( Les deux rênes près du mors prises dans la main gauche si l'on est côté gauche du cheval, inversement côté droit.)
Toucher le poitrail par le milieu de la cravache par petits coups répétés à une seconde d'intervalle ( que le cheval ait le temps de réfléchir après chaque attouchement ). Se contenter d'un pas obtenu bien droit, l'encolure soutenue. Décomposer ( arrêter, décontracter, retrouver la légèreté ), redresser par les épaules si le cheval se traverse.On demande ensuite deux pas, puis trois, etc. ... Continuer jusqu'à ce qu'à l'approche seule de la cravache le cheval se porte franchement en avant.
Cette marche sur la cravache a une très grande importance et si l'on obtient la légèreté avec la tête très élevée ( le cheval laissé libre, le plus possible abandonné à lui-même ), il sera prêt à donner plus tard, tout le brillant que comporte
son ensemble.
Cette légèreté,
conséquence de l'impusion, se produit
lorsque le cheval goût
ant son mors et le soule
vant doucement, la main
ne ressent plus qu'une caresse.
EHE - 1948 - Beudant p.55 et 58 et DCD - Kerbrech p. 35 - 36 légèrement modifiées
Avant de commencer les flexions, il est essentiel de donner au cheval cette première leçon d'assujettissement qui servira promptement à le rendre calme, sage au montoir, à venir à l'homme, et accélérera le développement de son intelligence.
ME - Baucher p. 46 et 48
légèrement modifiées
* Reculer
Placer le cheval parfaitement droit. Une rêne ou les anneaux du filet dans chaque main. Elever les bras. Elever encore
les bras en agissant progressivement de bas en haut sur la commissure des lèvres --- forcer le mouvement s'il y a lieu. Ne reculer que d'un pas, mais parfaitement droit. Redresser par les épaules.
On commencera aussi quelques temps de reculer, qu'on alternera avec les mouvements en avant, jusqu'à disparition complète des résistances.
* Revenir à la marche en avant et au reculer
Ces exercices ont pour but la mobilisation du cheval, au moyen des forces instinctives, pour obtenir l'équilibre du poids en allégeant l'avant-main.
ME - Baucher p. 46 et 48
légèrement modifiées
* Pas de côté
Élever la tête comme toujours -- légèreté. Déterminer l'avant-main dans le sens du mouvement et faire suivre la croupe par la cravache par petits coups à une seconde d'intervalle ( que le cheval ait le temps de réfléchir ). Puis en montrant la cravache.
Les épaules doivent précéder les hanches. Le cheval ne doit pas avancer.
Chaque membre du côté opposé vers lequel on appuie, doit passer en avant de son voisin.
